Le Gentilhomme de Fortune

en collaboration avec la compagnie les AlexandrAins

Paris. 24 avril 2018. Transfert d’archives de l’Académie Française. Découverte d’une pièce inédite de Molière dans laquelle l’auteur fustige pour la première fois le pouvoir du roi et toutes formes de pouvoir. Fake ou bombe théâtrale ? Comme il vous plaira.
Dans ce spectacle vous découvrirez à la fois le texte originel, l’histoire de sa création, de sa redécouverte et de son adaptation. Une mise en abyme vertigineuse faite d’amour et d’intrigues historiques documentées. Un véritable hymne au théâtre, à la vie et à la liberté à ne pas manquer !

Le Gentilhomme de Fortune, comédie apocryphe de Molière

Création Philippe Bazatole
Mise en scène Nathalie Alexandre
Compagnie les AlexandrAins -Crest (26) et Multiplicolore – Le Pont de Claix (38)
Avec Nathalie Alexandre; en alternance Celine Villermet, Laura Brantus ou Anne-Lise Mestre; Martine Deglise; Astrid Heymann; Philippe Bazatole; Fabrice Sala et Stephane Pachurka.
Création affiche Jean-Claude Irma

Représentations à venir :
De nouvelles dates bientôt !

Représentations passées :


– 28, 29 et 30 mai 2021. La Guinguette, Fontaine 38600


– 27 juin 2021. 18h. Château de Vachères à Montclar-sur-Gervanne, Drôme 26


– 30 juin 2021. 19h. La Papothèque de Grenoble au Lys rouge.


– Du 7 au 18 juillet 2021 -15H40 – Relâche le 13 – Festival Off d’Avignon, théâtre Le Tremplin, salle Les Baladins


– 2, 3 et 4 août 2021 Festival à la Bastille, Grenoble.


– 22 janvier 2022. Théâtre de la Murette, l’Arbre en Scène rue du Grand Arbre, 38140 La Murette

– 26 janvier 2022 la Basse-cour 18 Rue Colbert, 38000 Grenoble


– 29  janvier 2022 Comédie de Grenoble, 1 rue Pierre Dupont 38000 Grenoble
– 5 et 6 février 2022 La Guinguette Fontaine 38600

– 19 juin 2022 téléphérique de Grenoble

– 25 avril 2022 Comédie de Grenoble.

– 5 et 6 août 2022 festival à la Bastille

– 27 Novembre 2022 à 14h30 festival de Tullins

– 19, 20 et 21 janvier 2023 théâtre le Poulailler, Monestier de Percy


Renseignements
06 99 80 34 85
ciemultiplicolore@gmail.com
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Le créateur du projet Philippe Bazatole

Je ne suis pas un écrivain de théâtre au départ. Au départ j’aime la poésie. Baudelaire mais surtout Apollinaire, les classiques, Christian Bobin, Boris Vian et moi. J’aime bien me faire pleurer en écrivant un poème. J’en ai écrit tout petit et c’est ce que je continue à produire où je me sens le mieux. Mais on va dire que c’est pas très bankable (rires). J’ai beaucoup lu de romanciers. C’est ma culture principale. Je ne dis pas romans, parce que quand j’aime bien quelqu’un, je lis tout de lui, même chose pour un réalisateur de film (en vrac, Rezvani, Romain Gary, mon préféré John Fante, Graham Greene, David Lodge, John Le Carré, Arto Paasilinna, Marguerite Duras, Marie Nimier, exetera exetera au moins une cinquantaine.) Je crois que je me situe dans ce qu’on a appelé les hussards, Blondin et cie, anarchistes de droite. J’ai beaucoup de mal avec les mouvements collectifs même si je les respecte. En réalisateur, j’ai été marqué par Jacques Audiard, Patrice Leconte, Aronofsky (Pi) mais je ne suis pas un grand cinéphile. Mon film culte Brazil. J’aime aussi la BD comme le Corto Maltese de Hugo Pratt où j’ai passé des heures hallucinées à scruter ses ombres (Le Gentilhomme de Fortune est un titre emprunté à lui), Nicolas de Crécy, Marc-Antoine Matthieu. La peinture, la photo, la sculpture, tous les arts en fait. Comme je le dis souvent j’ai besoin de 3 shoots de beauté par jour. J’ai aussi fait un tout petit peu de peinture et puis je me suis essayé à l’écriture d’une trentaine de chansons que j’ai mis en musique comme j’ai pu. C’est vraiment un truc de looser les chansons. Alors par hasard il y a une vingtaine d’années je me suis remis au théâtre que j’avais croisé à 25 ans avec Jacques Weber. D’abord comme comédien, puis rapidement à la mise en scène, j’ai dû en faire une quinzaine, Tennessee Williams, Sergui Belbel, Sam Shepard, David Lodge, Dario Fo, ma superproduction Cyrano de Bergerac avec une trentaine de comédiens, Phèdre de Racine, texte intégral j’en suis à bientôt 270.000 vues de lycéens sur Youtube début 2023 on monte de 60 000 par an, mon plus gros succès commercial (rires). Je n’ai pas une grande culture de théâtre. Ma grand-mère m’a emmené voir l’Aiglon d’Edmond Rostand dans un théâtre parisien quand j’étais enfant. Cela a été quand même un éblouissement puisque je m’en souviens. En dramaturges vivants j’aime Yasmina Reza et Wajdi Mouawad. J’ai tout lu de Tennessee Williams. Avant le Gentilhomme, j’ai péniblement écrit 3 pièces de théâtre, en 30 minutes le matin, avant mes boulots alimentaires. C’est la conjonction de 15 jours de vacances et d’une fille qui n’est pas venue les partager avec moi qui a fait que j’ai écrit Le Gentilhomme de Fortune. J’avais l’idée de base depuis quelques années. Écrire une mystification sur une pièce inédite de Molière qui serait l’apologie de l’anarchie et de la vraie démocratie grecque. Pour cela je me suis avalé la biographie complète de Molière de 500 pages de Georges Forestier pour être un peu crédible. Anarchie? J’ai été complètement inculte politiquement jusqu’au mouvement des indignés qui m’a réveillé. J’ai suivi le mouvement nuit debout et celui des gilets jaunes. C’est cette expérience que je voulais populariser, et toutes les connaissances que j’ai acquises à ce moment-là, à l’aide du théâtre. Alors j’ai écrit le premier jet en 15 jours à l’été 2019. Et à cause ou grâce à la pandémie j’ai pu réécrire beaucoup avec l’objectif toujours de rendre digeste l’aspect politique même si je continue à préférer les liants romantiques de la pièce. Le rebondissement principal dans l’intrigue, que je ne dirais pas là, a été écrit par les personnages quand ils ont commencé à prendre leur autonomie à la moitié de l’écriture. Je suis très heureux de l’idée qu’ils ont eu. J’espère que cela vous plaira aussi. Si je ne reçois pas deux Molières avec cette pièce comme je le mérite, je pense que je ferai un roman-photo avec mon chat Ramone comme personnage principal. Je retombe toujours sur mes pattes. 😘
Philippe Bazatole

Crédit Photo Brigitte Désignolle

La génèse du projet :

Quand j’ai fini d’écrire le premier jet de cette pièce le 15 juillet 2019 à Leucate je suis rentré à Grenoble. Sur Facebook quelques jours après, j’ai vu que c’était l’anniversaire de Stephane Pachurka que je ne connaissais pas personnellement mais je l’avais vu joué à différentes reprises et en lui souhaitant sa fête, je me disais que c’était le meilleur comédien que je connaisse à Grenoble. Alors quand il m’a remercié pour mon attention peu après, je lui ai proposé de lui envoyer le texte par mail de ma pièce ce qu’il a accepté. Une heure après il l’avait lu et me rappelait pour jouer le rôle principal. Après d’autres comédiens sont montés sur le bateau comme son ami talentueux et indéfectible Fabrice VS, cette boule de sensibilité incroyable, et aussi Martine Déglise qui me supporte depuis longtemps maintenant. L’équipage de sept marins fut rapidement au complet pour voguer vers Avignon le Off toutes voiles dehors. La tempête Covid fut effroyable. Quatre marins disparus à l’automne. Depuis l’équipage s’est reconstitué avec l’arrivée décisive de Nathalie Alexandre, une professionnelle aguerrie et talentueuse qui a repris à la fois un rôle important et son regard indispensable à la mise en scène quand j’ai du, reprendre un rôle à mon tour, ce que je ne souhaitais pas. Une annonce dans un groupe facebook de comédiens et nous avons eu la joie d’accueillir Anne-Lise Mestre, la benjamine qui fait l’aller-retour en train Grenoble-Lyon une fois ou deux par semaine pour répéter. Et finalement c’est Astrid Heymann, avec qui j’ai fait ma première mise en scène il y a 16 ans, qui reprend le rôle principal féminin. La boucle est bouclée. Nous avons réussi à répéter tout l’hiver grâce à Sylvie Rose Pisicchio, une amie chère, qui m’a trouvé une salle complaisante pendant le couvre-feu. L’équipage est maintenant aguerri et prêt pour l’aventure et la découverte du monde.

La mise en scène Nathalie Alexandre

Elle commence le théâtre en 1979 après un baccalauréat lettres classique, une licence d’histoire et trois ans d’enseignement en tant que maître auxiliaire en collège.

Elle se forme auprès d’Anne Delbée et intègre très vite sa compagnie. Elle joue alors dans des théâtres tels que l’Athénée ou le théâtre du Rond Point, de très nombreux premiers ou grands rôles dans des pièces de Racine (Bérénice, Hermione, Monime), Hugo (Marion de Lorme), Schiller (Thécla dans Wallenstein), Shakespeare, Claudel (La princesse de Tête d’Or) ou encore Rostand. Avec la Compagnie Anne Delbée, elle participe également à toutes les créations contemporaines, par exemple une évocation du travail d’Antoine Vitez « L’ombre du bonheur », mais surtout la création en 1981 de « Une femme, Camille Claudel », spectacle dont elle suit les huit ans de tournée. Elle joue aussi dans In d’Avignon.

Hors de cette compagnie, Nathalie Alexandre a été dirigée par Brigitte Jaques et par Joël Dragutin (créations originales et Molière) dont elle fut aussi l’assistante. Elle a joué « Quai des Brumes » d’après Mac Orlan, «Le mariage de Figaro » de Beaumarchais et dans «Dommage qu‘elle soit une putain» de John Ford. Elle pratique deux ans le match d’improvisation en professionnelle et participe à une finale internationale sur la scène nationale des Gémeaux.

En 1997, Nathalie Alexandre crée sa propre compagnie, Les AlexandrAins – Compagnie Nathalie Alexandre, dans laquelle elle est à la fois comédienne, metteure en scène et autrice.

Elle explore alors des univers dont elle n’est pas coutumière : petites formes (contes, lectures interactives), théâtre de rue («De feuilles en feuilles» spectacle déambulatoire et féministe) ou théâtre musical (elle chante, accompagnée à l’orgue de barbarie et crée «Le Cabaret pour Dimey» et «La java des guinguettes») avant de revenir au texte («John et Joe» deAgota Kristof, «Le fils» de Christian Rullier, «Exécuteur 14» d’Adel Hakim et une adaptation de «Mercure» d’Amélie Nothomb et « Les Contes Libertins de Jean de La Fontaine».

Ces spectacles ont été joués à Avignon Off en 2002, 2004, 2006, 2008, 2010 et 2015.

Titulaire du Diplôme d’Etat d’Art Dramatique, elle enseigne dans de nombreuses structures et associations : écoles de musique, facultés, éducation nationale. Avec ses élèves et étudiants elle monte et fait jouer dans des festivals Anouilh, Obaldia, Ribes, Vitrac, Ionesco, Queneau, Manet, Vinaver, Belbel, Schimmelpfennig, De Vos, Molière, Shakespeare, Feydeau,Tchekhov et Visniec.

Après un premier texte écrit en 2000 «J’irai pas sur ta Planète» qui reçoit l’aide à l’écriture de la DMDTS, Nathalie Alexandre continue d’écrire. Outre l’adaptation théâtrale de «Mercure» d’Amélie Nothomb avalisée par l’autrice, son texte «Les Grandes Âmes » a été sélectionné en finale par le comité de lecture Eclats de scène en 2012.

De 2013 à 2020 elle écrit aussi de courts spectacles pour les Journées Européennes du patrimoine et/ou Les Fêtes Médiévales de Crest (26) et es visites guidées théâtralisées des villes médiévales de Crest (26)et de Gourdon (46).
Son dernier texte « Étranges étrangers ?» est en attente de production.

Comédien
Fabrice Sala Joue par ordre d’apparition Jacques Rohault, David, Madame de Turtukistan et Arnold de la Patelière.


Comédienne
Astrid Heymann
joue par ordre d’apparition Madeleine Béjart puis Barbara


Comédien
Stéphane Pachurka
joue Nathan Delcour

Comédienne
Martine Déglise
joue Camille

Comédienne
Anne-Lise Mestre
joue Armande

Comédienne
Nathalie Alexandre
joue par ordre d’apparition Zelda, Hélène Carrère d’Encausse puis Eléonore

Comédien
Philippe Bazatole joue par ordre d'apparition Molière puis Julien puis Monsieur Jourdain